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Styles FMX : Introduction à la personnalisation

Comment appliquer un style différent de celui de l’application à un ou plusieurs contrôles particuliers.

Dans le précédent tutoriel d'introduction aux styles Firemonkey (chapitre III.D), j’avais introduit la notion de personnalisation de style. Ce tutoriel a pour objectif de proposer diverses techniques de base de la personnalisation.

Cette démonstration est faite à partir de la dernière version gratuite disponible à ce jour (c’est-à-dire la version 12 Community).

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I. Changer la présentation d’un contrôle

Pour commencer doucement, nous allons modifier la forme d’un panneau (TPanel).

Ne vous attendez pas, ici, à quelque chose de vraiment spectaculaire.

Ce chapitre est plus une initiation qu’un style complet.

Plutôt que de poser un TPanel sur une fiche, songez qu’il existe d’autres formes (TRectangle, TRoundRect…) qui feraient tout aussi bien l’affaire.

Créez une application FMXFiremonkey vide. (Fichier/Nouveau/Application multi-périphérique – Delphi)

Image non disponible

Déposez sur la fiche générée par ce dialogue : deux TPanel, un bouton et un TStyleBook.

Le bouton nous servira pour changer la présentation des composants.

Image non disponible

Double-cliquez sur le TStyleBook nommé StyleBook1.

Un nouvel onglet s’ouvre dans l’IDEEnvironnement de Développement Intégré , intitulé « concepteur de styles ».

Image non disponible

A contrario du précédent tutoriel, nous n’allons pas utiliser la barre d’outils du concepteur de styles pour charger un fichier de style, mais nous appuyer sur le style par « défaut » (dépendant de votre version de Windows).

La partie qui va nous intéresser, c’est plus la structure du style.

I-A. Étape 1 : ajout d’un élément de style

Si vous avez lu ce tutoriel et que vous êtes vraiment curieux, cliquez avec le bouton droit sur un des deux TPanels et choisissez l’option « modifier un style », vous avez alors accès à la structure définie dans le style par « défaut ».

Image non disponible
panel1style1

Vous constaterez qu’un panneau est on ne peut plus basique, il s’agit en fait d’un TRectangle coloré.

Nous pourrions donc nous contenter de déposer un TRectangle pour rester conforme au modèle, mais je conseille plutôt de sélectionner un TLayout dans la palette de composants et de glisser celui-ci à la racine de l’arbre de la structure : StyleContainer.

Image non disponible

Pourquoi commencer par ce conteneur ? C’est une bonne habitude à prendre si l’on veut utiliser ensuite, non pas un mais, des composants utilisant des alignements. Je l’ai appris plusieurs fois à mes dépens me retrouvant alors avec une conception délicate, le conteneur couvrant la totalité de la zone de conception.

Une fois le TLayout ajouté, la propriété importante à renseigner est StyleName(1), c’est cet identifiantpropriété StyleName que vous indiquerez ici qui sera utilisé ensuite quand vous indiquerez l’apparence à utiliser pour le panneau (propriété StyleBook) :

Image non disponible
style_layout

Indiquez prectangle comme identifiant (StyleName).

C’est à dessein que j’indique une valeur inexistante, voir chapitre I.C.1

Contentez-vous, pour l’instant, d’appliquer la règle suivante :
Un élément à la racine de StyleContainer doit avoir un identifiant unique.

I-B. Étape 2 : Ajouter des composants dans le Layout

Il s’agit là, de mon point de vue, d’un des très grands avantages de Firemonkey, la possibilité qu’a chaque composant d’être le parent d’autres.

À ce TLayout, nous allons ajouter un TRectangle,

Image non disponible
ajout TRectangle

dans lequel nous mettrons un TLabel.

Image non disponible
ajout TLabel

Quelques retouches à faire, comme pour le contenant, nous allons modifier la propriété StyleName de ces ajouts. Sans être des conventions obligatoires, en pratique je vous suggère de donner au rectangle un identifiant comme background et text à celle du TLabel.

Si l’identifiant background n’est pas vraiment une règle pour accéder aux propriétés du rectangle, cela sera plus aisé (vous auriez tout aussi bien pu utiliser rectangle).

Nous verrons dans le chapitre I.D.2 en quoi il est intéressant d’avoir indiqué text comme StyleName au TLabel.

Changez aussi les alignements : propriété Align à Content ou Client.

I-B-1. Améliorations possibles

Un élément de base (rectangle,cercle…) a bon nombre de propriétés facilement personnalisables, en particulier le remplissage et la bordure.

En exemple, le changement du remplissage en utilisant un gradient.

Image non disponible

Mais l’on peut aussi ajouter des effets aux éléments.

Deux types d’effets :

. ceux qui se retrouvent dans la palette de composants ;

Image non disponible

Dire que tous les effets sont applicables à tous les composants visuels, c’est peut-être s’avancer un peu trop. De plus, certains des effets ne fonctionnent pas ensemble. En exemple :

Image non disponible

Dans la partie gauche de l’image, les deux effets appliqués sur le conteneur (un TLayout) sont actifs, l’effet de floutage (BlurEffect) ne fonctionne pas. A contrario, dans la partie droite, l’effet d’ombre (ShadowEffect) est désactivé d’où le rendu de floutage.

Donc, testez, re-testez et n’en abusez pas trop.

Attention à certains faux-amis comme TFillEffect que vous seriez tenté d’utiliser pour changer la couleur

. Plus difficiles à trouver, ceux « intrinsèques », créés via certaines propriétés du composant lui-même. Ces propriétés sont signalées par ce symbole Image non disponibledevant la valeur de la propriété. Un sous-menu permet alors de créer l’effet en utilisant l’option de menu « Créer un nouveau TColorAnimation… ».

Image non disponible

Ces effets peuvent être actifs ou non, mais aussi être déclenchés selon certaines conditions via les triggers, une sorte de gestion d’évènement au niveau du style.

À ce propos, dans un style, les évènements d’un composant ne sont pas programmables contrairement à ce que l’inspecteur d’objets laisse supposer. Par contre, un expert pourra, à l’exécution, assigner des méthodes aux dits évènements.

Dans ce tableau, les triggers disponibles :

Nom du trigger

Applicable sur les composants et leurs descendants

IsDragOver

 

IsFocused

 

IsMouseOver

 

IsVisible

 

IsActive

TCustomForm

IsChecked

TMenuItem

IsOpen

TEffect

IsPressed

TCustomButton

IsSelected

TMenuItem, TTabItem, TListBoxItem, TTreeViewItem

Pour illustrer ce propos, j’ajoute au TRectangle (identifiant background) un second effet de lumière (GlowEffect) trouvé dans la palette des composants « Effets ». Cet effet sera désactivé au survol de la souris.

Image non disponible

En général, c’est plutôt utilisé avec le trigger inverse (IsMouseOver=True).
Je l’ai écrit ainsi uniquement pour une capture d’écran facile.
Cerise sur le gâteau, et c’est aussi ce que je voulais signaler, si, durant ce design, vous positionnez la souris dans le cadre, l’effet n’est plus actif.

Comme je l’ai indiqué au début du chapitre I.B, l’avantage de FMX est que chaque composant peut être le parent d’autres composants. Pour corser et démontrer TColorAnimation, ajoutons-en un.

Sélectionnez la couleur de remplissage du TRectangle. Au lieu de sélectionner une couleur, utilisez l’option (tout en bas du menu des couleurs) « Créer un nouveau TColorAnimation… ». Modifiez les couleurs de début et de fin (StartValue, StopValue) et indiquez les triggers de déclenchement.

Pour ce genre d’effet, il y a deux triggers à déclarer, Trigger et TriggerInverse. Bien sûr, vous alternerez sinon ce serait plutôt étrange.

Trigger

isMouseOver=false

TriggerInverse

IsMouseOver=true

Image non disponible

Déplacez ensuite la souris sur le composant pour voir ce qui se passe.

En dernier lieu, je vais ajouter un TLabel(2) pour que cela ressemble à un bouton.

Deux choses sur ce dernier ajout :

  • j’ai indiqué la propriété StyleName=text, j’y reviendrai ;
  • j’ai renseigné la propriété Text (‘Hello World’) et modifié son alignement (TextSettings.HorzAlign).
Image non disponible

Il faut savoir que l’on peut également combiner ces déclencheurs, exemple :

IsMouseOver=true;IsPressed=false

Vous avez donc, un nombre incroyable de possibilités, combinaisons d’effets et de composants laissant libre cours à votre seule imagination !

I-B-2. Pourquoi un TLabel et pas un TText ?

TLabel est un composant stylé contrairement à TText.

Qu’est-ce que cela implique ? Les caractéristiques de la police de caractères seront celles du style appliqué à la fiche (dans cette démo, le style par « défaut »), sauf si vous stipulez les propriétés StyledSettings indiquant quelles parties du style vous voulez garder. En exemple, si vous voulez uniquement changer la couleur, décochez FontColor.

Image non disponible

Pour un TText, vous devrez indiquer toutes les caractéristiques de la police de caractères que vous désirez.

Il y a du pour et du contre :

TLabel

Pour

Par défaut, ce sont les caractéristiques définies du style de la fiche qui seront utilisées.
Accéder aux propriétés du composant à l’exécution est assez simple.

Contre

Ces mêmes caractéristiques peuvent s’avérer gênantes, le texte pouvant disparaître selon le fond défini (exemple : fond noir)

TText

Pour

Tout est à définir pour le composant, le style appliqué à la fiche n’a aucune répercussion.

Contre

Toute modification de police de caractères devra s’opérer, si besoin, à l’exécution.
N.B. Il est assez « galère » d’obtenir ces informations dans le but de les modifier.

I-C. Ajouter un second élément

Au choix :

  • Vous pouvez répéter les étapes des chapitres I.A et I.B ;
  • Copier l’élément prectangle déjà créé, et faire un coller dans le StyleContainer;

Assurez-vous de bien changer l’identifiant du nouvel élément de style, c’est-à-dire la propriété StyleName, et que ce dernier soit unique (pour la démo : pcircle).

Remplacez la forme de base (remplacer le TRectangle par un TCircle)

Si vous optez pour l’option coller-copier, il faudra :

  • poser un TCircle ;
  • déplacer le TLabel de façon à ce que son parent soit le cercle ;
  • supprimer le TRectangle.

L’objectif est d’obtenir ceci :

Image non disponible

I-C-1. La propriété StyleName

Quelques précisions à ce sujet. La règle énoncée à la fin du chapitre I.A n’est pas complète ou plutôt doit être nuancée.

« Un élément à la racine de StyleContainer doit avoir un identifiant unique. » 

C’est applicable au sein d’un TStyleBook et encore, plus précisément, au sein de chaque parent (StyleContainer inclus).

Par contre, entre deux styles, c’est loin d’être une obligation, a contrario cela peut même s’avérer payant.

Par exemple, vous désirez que vos TPanels soient tous circulaires. La solution, renommer l’identifiant pcircle en panelstyle. L’identifiant panelstyle étant déjà utilisé par le style de la fiche (Rappel : comme nous n’en avons indiqué aucun, il s’agit du style par défaut), le TStyleBook personnalisé ayant priorité sur le style de la fiche, tout TPanel posé aura donc une forme circulaire.

D’où sort cet identifiant panelstyle ? La réponse n’est pas simple, même s’il s’agit pourtant d’un identifiant « standard ». De plus, comme il s’agit de personnaliser à partir des styles par défaut (contenu dans les ressources du programme) on ne peut même pas en étudier le texte a contrario des fichiers d’extension « style ».

Une règle comme : type de composant(sans le T)||style est peut-être applicable, mais certainement pas universelle.

Étudier un fichier de style déborde largement de ce tutoriel, mais dans ma liste des choses à faire, c’est en bonne place comme futur tutoriel.

I-D. Tester

Pour tester, déposez sur la fiche deux composants stylés, au plus simple : deux TPanel.

Pour l’un des deux, indiquez la propriété LookupStyle avec la forme rectangle, pour le second, évidemment, la forme de cercle.

L’IDEEnvironnement de Developpement Intégré réagit aussitôt et vous obtenez :

Image non disponible

I-D-1. Modifier le style d’un composant à l’exécution

Il faut passer par la modification de la propriété StyleLookup, mais il ne faut pas oublier de l’appliquer, ce que fait l’instruction ApplyStyleLookup d’un composant stylé.

exemple
Sélectionnez
Panel1.StyleLookup := 'prectangle';
Panel1.ApplyStyleLookup;

L’accès au texte n’est pas si simple que ça non plus (dans le cas d’un TPanel, contrairement à celui de la VCL, pas de propriété caption). Il faut utiliser la méthode FindStyleResource pour retrouver un élément du style.

 
Sélectionnez
// TText plutôt que TLabel permet d’obtenir plus de possibilités de 
// mise en forme 
TText(Panel1.FindStyleResource('text', False)).text := 'un cercle!';

Pour la démonstration, il suffit d’ajouter un bouton (TButton ou TCornerButton) et de coder son évènement OnClick.

 
Sélectionnez
procedure TMain.Button1Click(Sender: TObject);
begin
  if Button1.Tag = 0 then
  begin
    Panel1.StyleLookup := 'prectangle';
    TText(Panel1.FindStyleResource('text', False)).text := 'un cercle!';
    Panel1.ApplyStyleLookup;
    Panel2.StyleLookup := 'pcircle';
    TText(Panel2.FindStyleResource('text', False)).text := 'un rectangle!';
    Panel2.ApplyStyleLookup;
    Button1.Tag := 1;
  end
  else
  begin
    Panel1.StyleLookup := 'pcircle';
    TText(Panel1.FindStyleResource('text', False)).text := 'un cercle';
    Panel1.ApplyStyleLookup;
    Panel2.StyleLookup := 'prectangle';
    TText(Panel2.FindStyleResource('text', False)).text := 'un rectangle';
    Panel2.ApplyStyleLookup;
    Button1.Tag := 0;
  end;

end;
Image non disponible
Résultat au premier clic

I-D-2. Utilisation sur un bouton

Pas très flagrant l’utilisation avec un TPanel ?

Déposez un nouveau bouton sur la fiche en indiquant le StyleLookup contenant le cercle. Saisissez ensuite un libellé (propriété Text) pour ce bouton.

Image non disponible

Vous remarquerez que l’identifiant de style pour le libellé est text, tout comme le nom de la propriété.

Codifiez l’évènement onClick de ce bouton pour faire une opération quelconque, par exemple afficher un simple message.

 
Sélectionnez
procedure TMain.BoutonRondClick(Sender: TObject);
begin
Showmessage('Clic sur le bouton');
end;

Cela ne fonctionne pas !

Vous venez de tomber dans un piège fréquent : la propriété HitTest des composants enfants.

Faites bien en sorte que les composants enfants (le cercle et le texte) aient cette propriété décochée. Fermez le concepteur et le problème est corrigé.

II. Plus loin que les formes basiques

Dans le premier chapitre, nous avons utilisé deux formes de bases, le rectangle et le cercle.

Il en existe quelques autres dans la palette des composants à la rubrique Formes.

Ce chapitre va introduire les chemins vectoriels du composant TPath pour diversifier les formes que l’on peut obtenir.

Le composant TPath est un composant de FireMonkey (FMX) utilisé pour définir des formes de type chemin 2D, représentant des groupes de courbes et de lignes connectées. ​ Ces spécifications sont inscrites dans la propriété Data de type TPathData. ​ Les instructions de dessin suivent la norme SVG (Scalable Vector Graphics) 1.0.​

En résumé, TPath permet de créer des dessins 2D complexes en utilisant des instructions de chemin similaires à celles utilisées dans les fichiers SVGScalable Vector Graphics.

À ne pas confondre ce TPath inclus dans l’unité FMX.Objects et le TPath de l’unité System.IOUtils permettant la gestion de fichiers.

Si je pouvais faire une critique, ce TPath aurait dû être nommé autrement pour éviter les confusions.

II-A. Création du nouvel élément

Ouvrez à nouveau le concepteur de styles.

Déposez un nouveau TLayout, et donnez-lui comme identifiant (propriété StyleName) « untriangle ».

Déposez dans ce composant un TPath de la palette, utilisez l’alignement Client.

La propriété clé de ce composant, c’est la propriété Data.Data qui va contenir le dessin.

La personnalisation des couleurs de remplissage et contours est identique à celle des autres composants déjà vus, chapitre I.B.1.

Pour un triangle j’indique : M0,50 L100,100 L100,0 Z

Oui, ce n’est pas forcément évident. Il n’est pas non plus dans mon intention d’expliquer le dessin par vectorisation, il y a de bons tutoriels et les références que vous retrouverez dans le chapitre IV.B.

Pour tout vous avouer, à mes débuts d’utilisation de ce composant, j’allais piocher dans ce site et extrayais du SVG, la substantifique moelle, c’est-à-dire la partie notée entre les balises <path>.

Pour plus de détail, je vous invite à aller dans mon dépôt GitHub, vous y trouverez le PDF d’un tutoriel non publié, ni corrigé et désormais en parti dépassé.

J’ai voulu montrer quelques modifications à l’exécution, aussi ne suis-je pas resté sur un simple TPath, préférant l’inclure dans un rectangle aux coins arrondis.

Pour y arriver, j’ai posé au sein du TLayout, un TRectangle. Les coins arrondis sont des propriétés de ce dernier : CornerType à Round et Xradius et Yradius mises à la valeur 10.

De même, pour éviter un chevauchement, j’ai défini toutes les valeurs de Padding du TRectangle à 5.

Enfin, j’ai déplacé le composant TPath pour qu’il devienne un enfant du TRectangle.

Image non disponible

Comme d’habitude, clôturez le concepteur pour sauvegarder les modifications effectuées.
Déposez ensuite un TPanel et indiquez la propriété StyleLookup (untriangle).

Image non disponible

II-A-1. Accéder aux propriétés de ce style

Comme l’indiquent les textes de légende, je vais coder l’évènement OnClick du panneau TPanel, que j’ai renommé PTriangle, pour faire varier les couleurs de façon aléatoire.

Ce code me permet d’introduire deux manières différentes d’utiliser la fonction FindStyleResource.

Faire varier les couleurs
Sélectionnez
procedure TMain.PTriangleClick(Sender: TObject);
var Triangle : TFMXObject;
    rectangle : Trectangle;
begin
// deux manières d'accéder aux éléments de style
// FindStyleRessource
 triangle:=PTriangle.FindStyleResource('trianglepath');
 if Assigned(Triangle) AND (Triangle is FMX.Objects.TPath) then
  FMX.Objects.TPath(Triangle).fill.Color:=TAlphaColorF.Create( random(255) / 255, random(255) / 255, random(255) / 255, 1).ToAlphaColor;
// FindStyleResource<Type>
 PTriangle.FindStyleResource<TRectangle>('background',rectangle);
 if assigned(rectangle) then
  begin
    rectangle.Fill.kind:=TBrushKind(ifthen(random(2)<1,0,1));
    rectangle.fill.color:=TAlphaColorF.Create( random(255) / 255, random(255) / 255, random(255) / 255, 1).ToAlphaColor;
  end;
end;

À l’exécution vous pourriez obtenir quelque chose comme ceci :

Image non disponible

C’est du pur hasard donc ne vous attendez pas forcément à obtenir ceci.
J’ai dû cliquer plusieurs fois sur ce pseudobouton pour avoir quelque chose à mon goût.

II-A-2. Osez plus : le composant TSKSVG

L’inconvénient du composant TPath, c’est qu’il est « monocouleur » si l’on excepte l’utilisation en remplissage de gradient ou d’image.

L’utilisation de la bibliothèque Skia est depuis peu intégrée à Delphi, ce qui nous permet d’obtenir des dessins proches des images au format .png sans les inconvénients inhérents aux diverses résolutions des écrans.

Déposez un composant TSKSVG sur votre forme, choisissez votre remplissage à partir d’un fichier.

Personnellement, j’aime bien utiliser des dessins complexes pour mes essais. Ma source préférée : Wikipédia et en particulier les drapeaux de pays.

J’ai choisi de montrer le drapeau du Bhoutan qui est quand même bien complexe niveau dessin !

Image non disponible

La question qui se pose est alors   « peut-on utiliser ce composant au sein d’un style et comment le modifier ? »

Pour ce qui est de l’utilisation, pas de problème, les mêmes techniques que précédemment fonctionnent parfaitement à savoir :

  • déposer un TLayout, lui donner un identifiant de style ;
  • mettre un composant TSKSvg « à l’intérieur », et jouer sur les alignements.

Là encore, l’utilisation du TLayout n’est pas une obligation, mais s’avère très pratique dès que l’on veut centrer l’image plutôt que d’utiliser un alignement qui pourrait déformer le dessin.

Image non disponible

Pour ce qui est de modifier le dessin chargé au moment de l’exécution, on a déjà vu, en particulier chapitre I.D.1 que la fonction FindStyleResource permettait d’accéder au composant. Il ne s’agit donc en fait que de savoir comment charger, dans la propriété Svg.Source, le dessin voulu.

Le programme de démonstration va vous proposer trois méthodes de modification et cela via l’utilisation d’une boite de choix déposée en dessous d’un nouveau TPanel utilisant le nouveau style défini (stylename = unsvg).

La boite de choix va contenir quatre éléments :

  1. Bhoutan (fichier)
  2. France
  3. Ukraine
  4. Grenades (ressource)
Image non disponible

J’ai classé les dessins en trois types. Le premier est un fichier, le même que celui utilisé pour créer le style.
Deux autres sont définis en tant que constantes, directement incluses dans la procédure.

Quant au dernier, je l’ai inséré directement en tant que ressource.

Pour cela, j’ai fait appel au menu de l’IDE (Projet/Ressources et images…) ce qui m’a ouvert ce dialogue :

Image non disponible
 
Sélectionnez
procedure TMain.ComboBox1Change(Sender: TObject);
const
france = '<svg xmlns="http://www.w3.org/2000/svg" width="900" height="600">'+
         '<path fill="#CE1126" d="M0 0h900v600H0"/>'+
         '<path fill="#fff" d="M0 0h600v600H0"/>'+
         '<path fill="#002654" d="M0 0h300v600H0"/>'+
         '</svg>';
const
ukraine = '<svg xmlns="http://www.w3.org/2000/svg" width="1200" height="800">'+
          '<rect width="1200" height="800" fill="#0057B7"/>'+
          '<rect width="1200" height="400" y="400" fill="#FFD700"/>'+
          '</svg>';
var
  rs : TResourceStream;
  st : TStringStream;
begin
  case ComboBox1.ItemIndex of
    0:
      begin
        TSKSVG(Panel4.FindStyleResource('svg')).svg.Source :=
          TFile.ReadAllText('..\..\Flag_of_Bhutan.svg');
      end;
    1:
      TSKSVG(Panel4.FindStyleResource('svg')).svg.Source := france;
    2:
      TSKSVG(Panel4.FindStyleResource('svg')).svg.Source := ukraine;
    3:
      begin
        Rs := TResourceStream.Create(MainInstance, 'grenada', RT_RCDATA);
        st := TStringStream.Create;
        try
          st.LoadFromStream(Rs);
          TSKSVG(Panel4.FindStyleResource('svg')).svg.Source :=
            st.ReadString(st.size);
        finally
          Rs.free;
          st.free;
        end;
      end;
  end;
end;

Avec un peu de connaissance en SVGScalable Vector Graphics, il est tout à fait possible de modifier les sources de ces dessins à l’exécution.
Un exemple dans cette discussion

III. L’utilisation des images

À ce stade si, par curiosité, vous avez ouvert des fichiers de style de type texte (.style) via un éditeur de texte, vous vous posez certainement la question sur le fait que je ne l’ai pas mentionné avant.

La première raison est toute personnelle : je préfère économiser les octets, un SVGScalable Vector Graphics étant souvent beaucoup moins « lourd » qu’une image, image qui je le rappelle doit être déclinée en plusieurs tailles (x 1, x 1.5, x 2, et même désormais x 3) à cause des résolutions d’écran.

La seconde est, je l’avoue, que je maîtrise moins bien cette technique. Pour moi c’est assez difficile de bien sélectionner les zones, j’y reviendrai chapitre III.B.1 .

III-A. État des lieux

Pas tous, mais beaucoup de fichiers de style contiennent des images. Même le style par défaut en contient.

Pour les besoins de la démonstration :

  1. Créez une nouvelle fiche multi-périphérique.
  2. Déposez un bouton.
  3. Faites un clic droit sur celui-ci.
  4. Utilisez l’option Modifier un style... (personnalisé ou non, à ce stade aucune importance)
  5. Sélectionnez le background, vous remarquerez qu’il ne s’agit pas d’un TRectangle mais d’un TButtonStyleObject.
  6. Sélectionnez la propriété NormalLink.
  7. Cliquez sur l’éditeur (le bouton Image non disponible)

Vous allez obtenir ceci :

Image non disponible

À noter, la propriété SourceLookup qui fait référence à une image au format png et la zone de sélection qui sera le calque du bouton pour un état « normal ». Une zone pouvant être différente sera utilisée pour les autres états (Focused, Hot, Pressed), en quelque sorte cela remplace l’utilisation d’effets et leurs déclencheurs indiqués chapitre I.B.1.

III-B. Ajouter d’autres images

Quand l’utiliserai-je ? Quand un dessin vectoriel ne peut pas faire le job, mais cette réponse est toute personnelle. Disons plutôt qu’on l’utilisera pour des besoins d’images, je pense à de jolis boutons de couleurs, des caractères avec des polices particulières, etc.

Cherchez par exemple dans Adobe Stock (attention aux licences).

Image non disponible

J’ai récupéré l’image de ce lien pour des boutons type web, puis je l’ai pas mal trituré avec un utilitaire (FastStone Image Viewer) pour recadrer et ne garder que quatre boutons, puis j’ai réduit la taille et la résolution (96 et 144). J’ai créé deux tailles différentes ce qui nous permettra de comprendre le concept de résolution.

Image non disponible

Ayez la curiosité de regarder dans l’archive du programme de démonstration, la taille des fichiers obtenus. N’oubliez pas que ce ou ces fichiers utilisés se retrouveront au sein de votre programme et donc, augmenteront sa taille d’autant. Effrayant !

III-B-1. Utiliser l’image

Ouvrez le TStyleBook, ajoutez un TLayout, donnez-lui un identifiant de style (j’ai choisi de le nommer webbutton).

Je pense que désormais, vous devez commencer à maîtriser ces opérations.

Cette fois, nous n’allons pas utiliser un des composants de la palette Formes, mais un de ceux de la palette Style.

Image non disponible

Il en existe quand même pas mal, comme nous allons définir un bouton, de surcroît pour une application Windows, mon choix s’arrête sur le composant TButtonStyleObject.

Pour ma part, ayant très peu utilisé ces objets, je les maîtrise mal.

Je vous invite à lire la documentation officielle pour de plus amples informations.

Malheureusement, vous constaterez qu’elle n’est que peu fournie, mes recherches plus précises sur un de ces composants me renvoient toujours au lien déjà cité.

Déposez donc ce composant dans le TLayout, n’oubliez pas l’alignement (client) et de donner un identifiantpropriété StyleName si d’aventure vous vouliez, à l’exécution, le triturer un peu (l’identifiant par défaut : ButtonStyleObject1Style, même s’il est explicite, n’est quand même pas très maniable). .

Image non disponible

Sélectionnez le composant de style et, plus particulièrement, une des propriétés dont le nom se termine par link.

Mon conseil, commencez par NormalLink.

Image non disponible

Utilisez le bouton Image non disponible qui, aucune image n’étant définie, va vous ouvrir un dialogue de sélection .

Image non disponible

Une fois l’image sélectionnée (j’ai délibérément choisi la petite taille), nous devons en sélectionner une zone.

Image non disponible

C’est, sans aucun doute, la partie la plus délicate de l’opération !

Vous apercevez un point vert au centre, beaucoup moins visibles vous découvrirez des points jaunes aux quatre coins ainsi que deux points bleus (coins supérieur gauche et inférieur droit).

Comme on le voit sur l’image, les points jaunes sont presque invisibles, déplacez légèrement les deux points bleus. Le coin supérieur gauche vers le bas et la droite de façon à obtenir une petite marge et répétez l’opération pour le coin inférieur droit.

Tentez d’obtenir une marge plus ou moins de la taille de la marge d’un des boutons. Vous pourrez ajuster ensuite.
Pour plus de détails, je vous renvoie vers le tutoriel de Rémi Gouyon ou sur ce billet de Ray Konopka, ce dernier bien que parlant plus des styles VCL, est édifiant sur beaucoup de points.

Une fois ces marges obtenues, vous devriez voir plus facilement ces points jaunes.

Utilisez désormais les points jaunes pour retailler l’image.

N’hésitez pas à utiliser le zoom !

L’objectif, définir le cadre et le fond du bouton, comme ci-dessous.

Image non disponible

À ce stade, répétez l’opération pour les trois autres types de liens.

NormalLink

Image du bouton.

PressedLink

Image du bouton lors de l’appui sur celui-ci.

FocusedLink

Image du bouton si celui-ci est le contrôle actif.

HotLink

Image du bouton lors de son survol (avec la souris).

Vous remarquerez en bas à gauche une première représentation de votre futur bouton.

Une fois les sélections faites, fermez l’« Éditeur de BitmapLinks ».

Déplacez la souris sur le bouton représenté (celui de droite). Si vous avez déclaré une zone pour FocusedLink, il changera de couleur.

Image non disponible

N’oubliez pas d’ajouter à ce style, un TLabel ou un TText (rappel de la différence, le tableau TLabel vs TText I.B.2 ). Dans ce cas précis, j’ai plutôt choisi un TText ne voulant pas que la couleur puisse changer en fonction de ce que le StyleManager pourrait appliquer plus tard, ce qui pourrait rendre le texte peu visible. Imaginez, par exemple, que le style propose une couleur bleu clair ! Peu probable, mais…

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III-B-2. Définitions des écrans

La « définition d'écran » et « l'échelle » sont deux concepts distincts, mais liés, qui influencent la manière dont une application s'affiche sur différents appareils.

  • La définition fait référence au nombre de pixels physiques disponibles sur l'écran d'un appareil, généralement exprimée en largeur × hauteur (par exemple, 1920×1080 pour un écran Full HD). C'est une caractéristique matérielle fixe, déterminée par l'écran lui-même. Dans FMX, la définition est importante, car elle définit la « toile » brute sur laquelle l'application va dessiner ses éléments ;
  • L'échelle, ou facteur de mise à l'échelle, est un ajustement logiciel qui détermine comment les pixels physiques sont dessinés. Elle est liée à la densité de pixels (DPIDot Per Inch, points par pouces ) et permet à une interface de s’adapter à des écrans de différentes densités sans que les éléments paraissent trop petits ou trop grands. En exemple, sur un écran haute densité une échelle de 2.0 signifie que chaque « point » logique correspond à 2×2 pixels physiques.

En résumé :

  • Définition = Combien de pixels physiques l’écran a (taille brute).
  • Échelle = Comment ces pixels sont interprétés pour afficher les éléments de l’interface (ajustement logique).

FireMonkey est conçu pour être multiplate-forme et DPI-aware. Cela signifie que l’échelle est appliquée automatiquement pour adapter l’interface à la densité de l’écran :

  • Si vous concevez une interface avec des tailles en « points » (unités logiques), FMX multiplie ces valeurs par le facteur d’échelle pour déterminer la taille en pixels réels.
  • Exemple : un bouton de 50×50 points sur un écran avec une échelle de 2.0 sera rendu en 100×100 pixels.

Avec Firemonkey, il faut donc prendre en compte les échelles et, pour éviter les crénelages (phénomène aussi nommé pixellisation), ajouter des images pour diverses échelles.

Deux manipulations possibles, toujours avec le style ne contenant que la plus petite des images, pour s’en rendre compte :

  • utilisez le zoom de l’Éditeur de BitmapLinks, indiquez une valeur importante (dans l’image ci-dessous 1000%) ;

    Image non disponible
  • Ou, modifiez le facteur d’échelle du composant au design (rien qu’avec un facteur de 5, on commence à voir le phénomène).
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III-B-2-a. Ajout d’images pour d’autres échelles

Pour la modification de l’image, commencez par ouvrir l’une des propriétés de lien et sélectionnez l’image.

Cliquez sur le bouton de modification Image non disponiblepour ajouter une nouvelle image.

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Ajoutez la nouvelle image avec le bouton Image non disponible en n’oubliant pas de spécifier l’échelle de celle-ci.

Pour les besoins de la démonstration, je me suis amusé un peu en changeant carrément de code couleur. Ce n’est pas forcément ce que l’on ferait dans une application.

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Validez les modifications d’image Image non disponible et fermez ce dialogue

Nous devons alors ajouter des échelles en utilisant cette barre d’outils,

Image non disponible

qui ouvre ce dialogue

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Sans être une recommandation, il faudrait ajouter les échelles 1.5, 2 et même 3 pour couvrir les échelles possibles des écrans actuels.

Ensuite, vous devrez répéter les sélections de zones pour le bouton avec à l’échelle 1.5x :

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Si, comme moi, vous avez un écran avec une échelle plus élevée (dans mon cas 150%), à la sauvegarde du style, le bouton est devenu rose.

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Image non disponible
debutzoom[D:\Tutoriels\IntroductionSylesFMX\images\windows.png]finzoom

Tester les différentes échelles est assez fastidieux puisque vous devrez modifier les paramètres d’affichage de votre écran (Image non disponible Paramètres/paramètres d’écran)
et jouer avec l’échelle.

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Avertissement

J’ai eu quelques problèmes pour redéfinir certains des liens pour l’échelle ajoutée (1,5x).
Les PressedLink et HotLink refusaient systématiquement de passer sur la seconde image.

Symptôme : Mise à l’échelle de 1,00x apparaissait deux fois !

Je vous livre mon astuce :

  1. Sauvegarder, via le style dans un fichier ;
  2. Éditer le fichier via l’IDE ou un éditeur de texte ;
Style
Sélectionnez
      PressedLink = <
        item
          CapInsets.Left = 9.000000000000000000
          CapInsets.Top = 9.000000000000000000
          CapInsets.Right = 8.000000000000000000
          CapInsets.Bottom = 7.000000000000000000
          SourceRect.Left = 155.000000000000000000
          SourceRect.Top = 3.000000000000000000
          SourceRect.Right = 224.000000000000000000
          SourceRect.Bottom = 71.000000000000000000
        end
        item
          CapInsets.Left = 10.000000000000000000
          CapInsets.Top = 12.000000000000000000
          CapInsets.Right = 13.000000000000000000
          CapInsets.Bottom = 15.000000000000000000
          Scale = 1.500000000000000000
          SourceRect.Left = 310.000000000000000000
          SourceRect.Right = 452.000000000000000000
          SourceRect.Bottom = 142.000000000000000000
        end>
  1. Ajouter l’élément Scale manquant ou erroné (en gras) ;
  2. Recharger le fichier modifié toujours via le concepteur de styles ;
  3. Et définir à nouveau les liens erronés ;
  4. N’oubliez pas ensuite de sauvegarder à nouveau (pour la postérité), mais, surtout de fermer le concepteur afin que le style ainsi modifié soit appliqué dans le source de la fiche (fichier .fmx).

Ouvrir ce fichier de style, comme il s’agit d’un fichier texte, augmentera peut-être votre curiosité.
Il n’est pas dans mon intention dans cette introduction d’en faire une plus ample étude.

III-B-3. Conclusion sur les échelles

Tout d’abord, cela va beaucoup dépendre des images utilisées. En second lieu, plus il y aura d’images plus la taille du style va augmenter. Et enfin, il faudrait dans le cas d’un TButtonStyleObject répéter à chaque fois les opérations décrites au début du chapitre III.B.1.

Dans le cas de trois échelles, cela revient à répéter les opérations de sélections douze fois !

Loin d’être agréable, surtout que, sans rentrer dans les détails et à peaufiner, il est possible d’avoir un rendu assez approchant uniquement en utilisant ce que l’on a vu chapitre I.

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Ouvrez le fichier styleperso.style avec un éditeur de texte contenu dans le programme de démonstration. Vous retrouverez en fin de fichier (lignes 3968 à 4038) comment j’ai obtenu cette alternative.

En bonus, à la suite de ce style, l’utilisation de l’identifiant backgroundstyle pour changer le fond de la fiche.

IV. Références

Tout d’abord, je tiens à indiquer que ce tutoriel fait logiquement suite à mon Introduction aux styles FMX. Un rappel de quelques liens déjà proposés :

Du même genre que mon tutoriel, vous trouverez Personnalisation des styles FMX de Rémi Gouyon.

Les articles ou vidéos que j’ai pu consulter sont nombreux, je les classe en deux thèmes différents.

IV-A. Le concepteur de styles

En ce qui concerne la conception je retiendrai surtout ceux-ci :

La documentation officielle Personnalisation des applications Firemonkey est à lire.

L’incontournable site delphistyles vous montrera beaucoup de possibilités.

Avant d’être des styles Firemonkey, ce sont souvent des styles VCL qu’un outil fourni, le concepteur de styles de bitmaps, permettra de sauvegarder en style Firemonkey. Donc, toute littérature ou vidéo sur cet outil est bonne à consulter.


Videos CodeRage XI

Creating custom VCL stylesCode Rage 2022,

mais lisez aussi l’expérience de Ray Konopka qui douche un peu ce bel optimisme.

IV-B. Les graphiques vectoriels évolutifs (SVG)

Je mettrai en avant, ce tutoriel SVG, la syntaxe Path.

Pour plus, la Documentation Mozilla et, plus spécifiquement pour Path ce tutoriel.

N’oubliez pas que SVG du W3CWorld Wide Web Consortium répond à une norme la version 1.1, publiée en 2011.

Où trouver des icônes en SVG :

SVG Silh, libre de droits et gratuites.

Sur le site de pictogrammers ou icones8, attention aux licences possibles.

Et certainement bien d’autres.

V. Débriefing

Dans cet article, je vous ai présenté mes trucs et astuces pour ajouter des représentations de composants existants (style) et même changer leur dessin à l’exécution. Deux techniques, bien que complémentaires, s’opposent : l’utilisation de formes de base ou l’utilisation de zones d’une image.

Ai-je été objectif ? Je crains que non, car je préfère l’utilisation d’éléments simples (formes) à l’utilisation d’images (objet styles).

Ma seconde technique, consistant à isoler ces ajouts, des fichiers de style, permet de ne pas avoir à dupliquer ces personnalisations si l’on pense à utiliser plusieurs thèmes (par exemple, un clair et un sombre).

Croyez-moi, je n’ai fait qu’entrouvrir une boite, tant les possibilités sont nombreuses.

Faites vos propres expériences en fonction de vos besoins, n’hésitez pas à ouvrir les fichiers .Style pour découvrir ce qui s’y cache.

Vous me trouverez souvent disponible sur le forum prêt à répondre à vos questions. Tout challenge sur le sujet m’intéresse. Il y a des pièges dont je n’ai pas parlé dans cette introduction et je compte bien rédiger plusieurs autres tutoriels, de plus en plus pointus.

VI. Remerciements

Je remercie les lecteurs de mes préversions, ainsi que Rémi Gouyon pour sa relecture technique et le relecteur orthographique f-leb, membres de developpez.com des soins qu’ils ont apportés pour l’obtention de la version finale.

Vous avez aimé ce tutoriel ? Alors partagez-le en cliquant sur les boutons suivants : Viadeo Twitter Facebook Share on Google+   


Voir chapitre I.C.1
Voir chapitre suivant I.B.2

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